Timbre du Canada #3465 - Soldats du sol (2024) P (99¢)

Timbre seul du carnet (#3465a)

Juste à temps pour le jour du Souvenir, cette émission commémorative rend hommage aux héros et héroïnes du front intérieur, soulignant les contributions des farmerettes et des soldats du sol canadiens qui ont fourni une main-d’œuvre agricole essentielle en temps de guerre.

À propos de l’émission

La pénurie de main-d’œuvre agricole en partie attribuable au départ des hommes pour le service militaire pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale a mené à la création d’initiatives nationales et provinciales visant à maintenir l’approvisionnement en aliments au pays, ainsi que l’engagement et la capacité du Canada à produire des aliments pour la Grande-Bretagne et les troupes alliées outre-mer.

Les jeunes femmes et les garçons adolescents recrutés pour travailler à la ferme dans le cadre d’initiatives nationales et provinciales sont un exemple de la façon dont des civiles et civils ont mis la main à la pâte pour contribuer à l’effort de guerre au Canada.

Soldats du sol

Au début de 1918, la Commission canadienne du ravitaillement lance l’initiative nationale des soldats du sol afin de recruter des garçons de 15 à 19 ans qui travailleront à la ferme pendant le reste de la guerre. L’acronyme du nom anglais du groupe, SOS, représente le code morse d’appel à l’aide.

Plus de 22 000 garçons s’inscrivent pour participer aux tâches, comme la plantation, la culture et la récolte de fruits et de légumes, la fenaison et le soin du bétail. En retour, ils reçoivent un salaire mensuel et sont logés et nourris.

Les garçons ont la possibilité d’acheter un uniforme de travail de type militaire composé d’un pantalon kaki, d’une chemise à boutons SOS en laiton et d’un chapeau en paille.

Au moment de leur « libération honorable », souvent lors d’une cérémonie officielle soulignant leur précieuse contribution en temps de guerre, ils reçoivent une épinglette en bronze SOS, qui rappelle une médaille de service.

Farmerettes

Pour fournir de la main-d’œuvre agricole pendant la Première Guerre mondiale, le gouvernement provincial de l’Ontario crée le corps des services agricoles de l’Ontario, composé de filles de 16 ans et plus. Appelées « farmerettes », elles travaillent à la ferme en 1917 et 1918.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une initiative semblable des forces des services agricoles de l’Ontario est mise en œuvre de 1941 à 1952. À cette époque, plus de 20 000 jeunes femmes s’inscrivent à la brigade des farmerettes afin d’appuyer l’effort de guerre.

Les filles vivent dans des camps et travaillent jusqu’à 10 heures par jour; elles plantent, cultivent et récoltent des fruits et des légumes dans les champs et les vergers, et aident également dans les conserveries.

Les élèves du secondaire qui sont admissibles et travaillent un nombre minimum de semaines peuvent être exemptées d’examens de fin d’année.

Les filles vivent dans des camps et travaillent jusqu’à 10 heures par jour; elles plantent, cultivent et récoltent des fruits et des légumes dans les champs et les vergers, et aident également dans les conserveries.

Les élèves du secondaire qui sont admissibles et travaillent un nombre minimum de semaines peuvent être exemptées d’examens de fin d’année.

À propos du motif

Les deux timbres présentent des photos d’archives de jeunes qui ont participé à l’initiative nationale des soldats du sol et à la brigade des farmerettes des forces des services agricoles de l’Ontario, respectivement.

La photo des farmerettes, intitulée « En pause du binage des céleris», met en vedette quatre filles de la brigade à Thedford, en Ontario, en 1945.

La photo des soldats du sol met en vedette des participants au programme en train de récolter du lin à Willowdale, en Ontario, vers 1917.

La photo en arrière-plan du feuillet montre des farmerettes à l’entrée d’une tente militaire à St. Catharines, en Ontario, en 1941 (album photo de Barbara Murray, Collection d’archives George-Metcalf, Musée canadien de la guerre, MCG 20160542-003_10a).